- Un état des lieux affligeant
Le rapport de l’IGF (Inspection Générale des Finances) de novembre 2022 est clair : l’inflation depuis janvier 2021, en particulier sur les produits alimentaires, a atteint des niveaux sans précédent depuis 40 ans. De tels niveaux d’inflation n’ont pas été atteints depuis le pic d’avril 1980 qui se situait à 13,9 %.
Concernant les prix des produits alimentaires, ils ont commencé à augmenter à partir de mi-2021, et enregistrent une hausse de 10 % en septembre 2022. 12 % sont prévus ce mois-ci d’après l’Insee (Institut Nationale de la Statistique et des Etudes Economiques). Certains produits alimentaires en particulier ont connu des hausses de prix très élevées, comme les huiles alimentaires avec +60 %, la farine avec +22 %, les pâtes avec +20 % ou enfin la volaille avec +16 %.
- Un contexte particulier
Le rapport de l’IGF permet d’apporter une explication à cette inflation sur les produits alimentaires sans précédent.
D'abord, les matières premières agricoles connaissent des augmentations de prix importantes depuis janvier 2020. Ces augmentations de prix s’expliquent par plusieurs facteurs comme :
- Les conditions météorologiques liées au réchauffement climatique (épisodes de sécheresse, pluies diluviennes),
- Les crises sanitaires animales (grippe aviaire, peste porcine),
- La guerre en Ukraine,
- La reprise post-Covid,
- La pénurie de main-d’œuvre,
- Ou encore la perte de compétitivité de l’agriculture française.
Ensuite, les produits énergétiques (utilisés pour faire fonctionner les machines agricoles, produire les engrais, chauffer les serres, transformer les aliments et fabriquer les emballages) ont connu une hausse des prix dès 2021 avec une forte accélération à partir de février 2022. En ce sens, les prix de l’électricité et du gaz vendus en France ont été multipliés respectivement par 10 et 8,5 entre janvier 2021 et août 2022. Cela a une conséquence directe sur les produits alimentaires, par exemple, sous l’effet de la hausse du prix du gaz, le prix des engrais a augmenté très significativement, il a ainsi doublé depuis début 2021.
- Quelles sont les prévisions pour 2023 ?
Le rapport de l’IGF est très peu optimiste quant à l’année 2023. Les diverses prévisions convergent vers un taux d’inflation à 4 voire 5% pour 2023. C’est seulement pour l’année 2024 qu’une décélération est prévue, avec un taux à 2%.
Les trois principaux facteurs qui expliquent ces prévisions sont :
- Les prix des matières premières agricoles, qui devraient rester à de tels niveaux élevés. En effet, les marchés anticipent une hausse modérée du prix du blé et du maïs jusqu’au premier trimestre 2023.
- Le prix de l’énergie, qui est, quant à lui, voué à s’amplifier durant l’année 2023.
- Les contraintes liées à la pénurie de main-d'œuvre et au réchauffement climatique, qui seront elles aussi toujours présentes en 2023.
- L’effet de l’inflation sur les Français
L’inflation a des effets directs sur la façon de consommer des Français. En effet, 80 % des Français ont modifié leurs comportements d’achats de produits alimentaires (1). Désormais, les consommateurs sont davantage à la recherche des meilleurs prix, maintenant critère premier d’achat et fréquentent en ce sens plus d’enseignes (2).
Enfin, d’après le rapport de l’IGF :
- Les Français ont réduit leur consommation de produits alimentaires en volume. Les ventes en volume de produits de grande consommation ont reculé en moyenne de 2,4 % sur un an et cette baisse est particulièrement marquée pour l’épicerie (-6,6 %) ;
- Pour un même produit, ils optent plus fréquemment pour une gamme de prix moins chère, ce dont témoigne la progression de la part de marché des marques de distributeur (+0,7 point en août 2022 par rapport à août 2021) et la chute des ventes des produits « bio » (-10,1 % de ventes en volume sur la même période).
- Le cashback, une aide face à l’inflation
Face à cette situation, le cashback peut venir aider les consommateurs à augmenter leur pouvoir d’achat. Le principe est simple : pour chaque dépense effectuée, un pourcentage de la somme dépensée est re-crédité directement au consommateur. Cela permet ainsi de faire des économies non négligeables face à l’inflation.
Initialement, le système de cashback de notre application Resilience Green était voué à être redistribué à 100% à des associations ayant un impact environnemental ou sociétal positif. Cependant, ne pouvant pas rester indifférents face à la situation actuelle, nous avons décidé d’ouvrir la possibilité à nos utilisateurs de récupérer 50% de leur cagnotte cashback ainsi constituée pour les aider à surmonter cette période difficile.
Notre objectif derrière cette nouvelle possibilité est de vous permettre de pouvoir consommer mieux et responsable malgré cette inflation. En effet, comme le démontre le rapport de l’IGF, la vente des produits bio a largement chuté au profit de marques moins chères mais moins respectueuses de l’environnement.
Or, comme le démontre également le rapport, le réchauffement climatique est en partie responsable de cette hausse des prix. L’idée est donc d’éviter de rentrer dans un cercle vicieux, où notre façon de consommer explique en partie le réchauffement climatique, qui engendre une hausse des prix, mais qu’il est impossible de le combattre car consommer mieux devient inatteignable.
Ainsi, avec notre application, vous pourrez faire vos courses en ligne notamment chez Naturalia, Biocoop, La Belle Vie, L’intendance ou encore Alancienne Paris et récupérer une partie de vos dépenses via votre cashback.
1. Sondage Harris Interactive, « Les Français, le pouvoir d’achat et les enjeux de l’alimentation », juin 2022
2. Etude d’Opinion Way, « Étude grandes surfaces alimentaires : la préparation d’achat et le classement des enseignes alimentaires », septembre 2022
